[Video-assisted surgery in children: Current progress and future perspectives].
Vidéochirurgie chez l'enfant : Progrès actuels et perspectives futures
Résumé
This review presents the evidence of video-assisted surgery in the pediatric population and discusses future progress in this field. Videosurgery minimizes the cosmetic impact and the pain induced by open procedures and has been in constant development in adults and children. Earlier training of surgeons and residents combined with advances in anesthetics and technology have expanded the use of videosurgery for more complex interventions. Although most feasible surgical procedures have been performed by laparoscopy, the literature has not yet defined it as the gold standard for most interventions, especially because of the lack of evidence for many of them. However, laparoscopy for cholecystectomy is now the preferred approach with excellent postoperative outcomes and few complications. Although no evidence has been demonstrated in children, laparoscopy has been shown to be superior in adults for gastroesophageal reflux disease and splenectomy. Laparoscopic appendectomy remains controversial. Nevertheless, meta-analyses have concluded in moderate but significant advantages in terms of pain, cosmetic considerations, and recovery for the laparoscopic approach. Laparoscopy is now adopted for undescended testes and allows both localization and surgical treatment if necessary. For benign conditions, videosurgery can be an excellent tool for nephrectomy and adrenalectomy. However, laparoscopy remains controversial in pediatric surgical oncology.
L’objectif de ce travail est de réaliser une mise au point sur la place de la chirurgie vidéo-
assistée en chirurgie viscérale pédiatrique et de discuter les perspectives d’avenir dans ce
domaine. Les techniques de vidéochirurgie ont permis de minimiser l’impact esthétique et
traumatique des interventions en chirurgie viscérale et sont en constant développement chez
l’adulte comme chez l’enfant. La formation plus précoce des chirurgiens à ces techniques,
associée aux progrès anesthésiques et aux améliorations technologiques, a permis
d’augmenter le savoir-faire et de pratiquer des interventions plus complexes par cette voie
d’abord. Si la plupart des interventions viscérales ont déjà été réalisées par voie
cœlioscopique, la littérature peine à la définir comme un « gold standard », notamment en
raison des difficultés à démontrer des bénéfices esthétiques ou sur la douleur. L’intérêt de la
cœlioscopie pour la cholécystectomie est désormais admis en termes de suites opératoires
sans augmenter les complications. Pour le traitement chirurgical du reflux gastro-œsophagien
et pour la splénectomie, aucune étude pédiatrique ne conclut à la supériorité de la cœlioscopie
mais des données chez l’adulte la suggèrent. L’abord en lomboscopie permet de réaliser des
interventions urologiques en évitant de larges lombotomies. La cœlioscopie peut servir
également d’outil diagnostique, comme lors des testicules non palpables, et permettre un geste
thérapeutique si nécessaire. L’appendicectomie reste encore sujette à débat. Les études sont
contradictoires et la chirurgie ouverte garde une place importante, mais la proportion de
cœlioscopie dans cette indication semble augmenter. La cœlioscopie reste toutefois
controversée pour la chirurgie oncologique pédiatrique.
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