. Améliorer-la-qualité-de-la-vie-?., Toutes ces facettes ont des limites. La notion même de satisfaction du patient, tellement mise en avant actuellement, peut être critiquée John Stuart Mill, philosophe anglais de le fin du XIXème siècle ne disait-il pas : « It is [?] better to be Socrates dissatisfied than a fool satisfied » ( 6 ) ? Le traitement d'un patient souffrant de schizophrénie peut ainsi conduire à une amélioration de son insight et donc à le rendre plus critique par rapport à son état mental. Des éléments de preuve expérimentale vont d'ailleurs dans ce sens, certains travaux mettent par ailleurs en évidence une liaison positive entre le risque suicidaire et le niveau des attentes de ces patients

. Enfin, et que la science s'intéresse aux faits, parfois au sens, mais jamais aux valeurs qui relèvent traditionnellement du domaine de la morale. L'évaluation d'un médicament devra ainsi toujours rester, in fine, l'affaire d'humains s

C. Quetel, Histoire de la folie : De l'Antiquité à nos jours. Tallandier, 2009.
DOI : 10.3917/talla.quet.2012.01

B. Falissard, N. Bazin, and M. C. Hardy-bayle, Outcome revealed by preference in schizophrenia (OPS): development of a new class of outcome measurements, International Journal of Methods in Psychiatric Research, vol.30, issue.3, pp.139-145, 2006.
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