. La-place-des-habitants-est, Nous l'interrogerons aussi ici : comment les associer ? À quelles étapes ? Sous quelles formes ? La place des habitants se pose à un double niveau : ? la place qu'élus et experts leur concèdent ; ? les modes opératoires (compétences

B. Fernando, J. Michel, and T. Philippe, Mission d'accompagnement technique des services déconcentrés de l'État chargés du volet santé de la politique de la ville pour la mise en place des ateliers Santéville dans les régions Île-de-France et Provence-Côte d'Azur, RESSCOM, 'atelier Santé-ville, une démarche territoriale de santé publique, 2001.

B. Maurice, G. Gilbert, S. Jean-françois, and V. Gérard, extérieur un premier diagnostic territorial visant à dégager des thèmes de santé prioritaires pour l'actionAu-delà de ce diagnostic de lancement, les observatoires cherchent à mettre en place des procédures, et des protocoles permettant de mesurer et suivre dans l'espace et dans le temps les besoins de santé, les difficultés d'accès aux soins et leurs ressorts Ces objectifs ambitieux soulèvent différents problèmes qui transparaissent dans les communications proposées par cet atelier Problèmes méthodologiques : analyser les besoins de santé ? Comment, par quels types d'indicateurs les observatoires ont-ils mesuré la santé (ou sera-t-elle mesurée ?) et décrit les états de santé ? Comment comptent-ils en suivre les évolutions dans le temps et l'espace ? Quels sont les organismes détenteurs de données qui ont été sollicités ? Dans quels cadres et conditions ? Utiliser les données issues du système de soins : intérêt et limites La mesure la plus classique et la plus immédiate de la santé consiste à s'appuyer sur le décompte localisé aux échelles voulues de la mortalité, de la morbidité via la mesure des données de recours aux soins. Mais en quoi un taux de recours chez le médecin ou à l'hôpital pour telle ou telle pathologie nous renseigne-t-il sur les besoins réels de la population du quartier ou de la ville considérés et sur l'écart éventuel recherché entre les besoins effectifs et les recours ? On utilise en fait des données de morbidité diagnostiquée, dire de recours effectifs au système de soins par les populations pour approcher les besoins de soins réels. Or, ce qui est mesuré ici est l'activité du système de soins plus que les besoins réels. Il y aurait donc un décalage entre l'ambition de départ ? caractériser des besoins réels -et ce qu'il est possible de faire avec ces indicateurs issus du système de soins. Notes problématiques des ateliers 1 à 10, 2002.